L’Union Africaine a consacré l’année 2024 à l’éducation, avec pour ambition de ‘former une Afrique adaptée au 21e siècle’ en facilitant l’accès à un enseignement inclusif, de qualité et pertinent tout au long de la vie.
Atteindre cet objectif est réalisable, mais cela exigera des efforts concertés, une adoption rapide des nouvelles technologies et un engagement fort des gouvernements et des acteurs de l’éducation.
Dans cet article, nous explorerons cinq actions concrètes inspirées des objectifs de l’UA qui permettront de rendre une éducation de qualité accessible à tous en Afrique.
1. Accès universel à une éducation de qualité : Une priorité pour tous les enfants africains
Investir dans des infrastructures éducatives pour atteindre les zones rurales et marginalisées
L’un des premiers défis pour garantir un accès à une éducation de qualité et inclusive en Afrique est de rendre l’éducation accessible, même dans les zones les plus reculées. Aujourd’hui, une grande partie des enfants non scolarisés vivent dans des zones rurales, où les infrastructures éducatives sont insuffisantes ou inexistantes. En 2024, près de 41 % des enfants en milieu rural en Afrique subsaharienne ne vont toujours pas à l’école en raison de la distance et de l’absence d’infrastructures adaptées (UNESCO).
Pour y remédier, des initiatives d’investissement dans des écoles de proximité sont essentielles. en Ouganda, par exemple, le gouvernement a initié des projets de construction d’écoles dans les zones rurales pour réduire les distances à parcourir. Les “écoles mobiles” ou “écoles de proximité,” comme celles développées dans certaines régions pastorales d’Éthiopie, permettent aux enfants issus de familles nomades d’avoir accès à l’éducation sans interrompre leur mode de vie traditionnel. L’objectif est de réduire les kilomètres que certains enfants doivent parcourir chaque jour, car cela décourage souvent les familles d’envoyer leurs enfants, surtout les filles, à l’école.
De plus, la mise en place de programmes de transport scolaire pourrait aider à résoudre cette barrière géographique. Au Kenya, par exemple, des bus scolaires ont été mis en place pour transporter les élèves des zones reculées, augmentant ainsi les taux de fréquentation scolaire de manière significative.
Ces initiatives, bien qu’encore limitées, montrent l’impact concret d’une infrastructure éducative adaptée aux réalités locales et renforcent l’idée qu’une éducation de qualité doit être accessible à tous, peu importe la localisation géographique.
Assurer la qualité des enseignants et des ressources pédagogiques
Un autre point crucial pour garantir un accès à une éducation de qualité et inclusive en Afrique est de former des enseignants qualifiés et d’assurer la disponibilité de ressources pédagogiques adaptées. Bien que le nombre d’enseignants ait augmenté au cours des dernières années, environ 40 % des enseignants du primaire en Afrique subsaharienne manquent encore des qualifications nécessaires pour offrir un enseignement efficace (Banque mondiale, 2024). Cela signifie que beaucoup d’élèves n’ont pas accès à un apprentissage de qualité, même s’ils sont inscrits dans une école.
Pour améliorer la qualité de l’enseignement, des programmes de formation continue pour les enseignants sont nécessaires. En Zambie, par exemple, un programme de formation en ligne a été mis en place pour les enseignants en zones rurales, leur permettant de renforcer leurs compétences sans avoir à se déplacer vers les grandes villes. Ces formations portent non seulement sur les compétences pédagogiques, mais aussi sur l’utilisation des nouvelles technologies, qui peuvent être des atouts importants dans des classes souvent surchargées.
De plus, il est crucial de fournir des ressources pédagogiques de qualité, comme des manuels, du matériel didactique, et un accès aux outils numériques. En Afrique du Sud, un programme a été lancé pour équiper les écoles rurales de tablettes contenant des manuels numériques, ce qui a permis aux élèves d’avoir accès à des ressources actualisées, même dans des zones où les livres sont rares. En intégrant de telles ressources, l’éducation devient non seulement accessible, mais aussi adaptée aux besoins des élèves modernes, leur permettant de développer des compétences utiles pour leur avenir.
Ces mesures sont essentielles pour concrétiser l’objectif de l’Union Africaine d’un accès universel à une éducation de qualité. L’amélioration des infrastructures éducatives et le renforcement des compétences pédagogiques permettent de bâtir un système éducatif qui répond aux besoins de tous les enfants africains, quelles que soient leurs conditions socio-économiques ou géographiques.
2. Formation professionnelle : Un moteur pour l’emploi et le développement économique en Afrique
Adapter la formation aux besoins du marché du travail local
En Afrique, la formation technique et professionnelle est l’un des leviers les plus puissants pour améliorer l’accès à une éducation de qualité et inclusive tout en répondant aux besoins croissants du marché du travail. Dans de nombreux pays africains, un écart persiste entre les compétences enseignées et celles requises dans les secteurs en expansion, comme l’agriculture, la technologie ou les services. En effet, les programmes éducatifs traditionnels restent souvent axés sur des contenus théoriques et n’intègrent pas suffisamment les compétences pratiques demandées par les employeurs. En 2023, l’Organisation internationale du Travail (OIT) a estimé que 60 % des jeunes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à une formation adaptée aux besoins du marché .
Pour combler cet écart, plusieurs initiatives locales et régionales commencent à émerger. Au Maroc, par exemple, des centres de formation professionnelle ont été implantés dans les régions agricoles pour former les jeunes aux techniques modernes de culture, de gestion des sols et d’irrigation. Ces programmes, orientés vers les réalités locales, permettent aux jeunes d’acquérir des compétences immédiatement exploitables dans leurs communautés. En Afrique du Sud, le programme “Skills for a Changing World” a été lancé pour former les jeunes en technologies de l’information, un secteur en forte croissance. Grâce à cette initiative, des milliers de jeunes sud-africains ont pu entrer dans le marché du travail technologique, comblant ainsi le manque de professionnels qualifiés dans ce domaine.
Ces exemples montrent qu’en adaptant les formations aux besoins spécifiques des marchés locaux, nous pouvons non seulement réduire le chômage des jeunes africains, mais aussi encourager un développement économique durable. Cela souligne l’importance d’intégrer des modules de formation technique et professionnelle dès le secondaire, ce qui permettrait aux jeunes d’envisager des carrières pratiques et bien rémunérées, en phase avec les besoins de leurs pays.
Partenariats entre les institutions éducatives et le secteur privé
Une autre stratégie essentielle pour améliorer l’accès à une formation professionnelle de qualité consiste à établir des partenariats solides entre les établissements de formation et le secteur privé. En collaborant directement avec les entreprises, les institutions éducatives peuvent ajuster leurs programmes en fonction des compétences et des profils les plus recherchés. Par exemple, au Kenya, le programme “Technical and Vocational Education and Training (TVET)” a établi des partenariats avec des entreprises de construction pour offrir aux étudiants des stages et des formations pratiques. Ces jeunes formés peuvent ensuite accéder à des emplois directement dans l’industrie, évitant ainsi le chômage après la fin de leurs études.
En Éthiopie, le secteur manufacturier, en pleine croissance, a bénéficié d’un partenariat avec les écoles de formation technique. Les étudiants y apprennent directement des compétences en production industrielle, en gestion de la qualité et en maintenance, compétences directement applicables dès l’obtention de leur diplôme. Cette approche est efficace : selon le ministère de l’Éducation éthiopien, les diplômés de ces programmes de partenariat ont un taux d’employabilité de plus de 85 % .
De tels partenariats permettent également aux entreprises de jouer un rôle actif dans le développement des compétences des jeunes, en contribuant aux contenus pédagogiques ou en fournissant du matériel et des équipements de formation. Ils permettent aux élèves de découvrir directement les réalités professionnelles, et aux entreprises de bénéficier d’une main-d’œuvre qualifiée, formée en fonction de leurs besoins spécifiques.
En investissant dans cette approche collaborative, nous pouvons faire de la formation professionnelle un pilier central du développement économique du continent et créer un écosystème où l’éducation et l’emploi s’enrichissent mutuellement.
3. Éducation supérieure et innovation : Un levier pour la compétitivité mondiale de l’Afrique
Investir dans les infrastructures et la recherche pour des universités compétitives
Pour que l’Afrique devienne un acteur de premier plan sur la scène mondiale, il est crucial de renforcer ses établissements d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, les universités africaines font face à des défis d’infrastructure, de financement et de recherche qui limitent leur capacité à offrir une formation de haut niveau. En 2024, moins de 1 % des universités africaines figurent parmi les 1 000 meilleures universités mondiales (Classement QS des universités mondiales). Cet écart témoigne du besoin d’investissements substantiels pour doter les universités africaines d’infrastructures modernes et de ressources de recherche adéquates.
Des pays comme le Rwanda ont déjà initié des réformes pour remédier à ce problème. En 2021, le gouvernement rwandais a créé le “Rwanda Innovation Fund” pour soutenir les universités et les centres de recherche, en finançant des laboratoires et des programmes de recherche axés sur la technologie et l’innovation. Cela a permis à l’Université du Rwanda d’établir des partenariats avec des universités de renommée mondiale, renforçant ainsi la qualité de ses programmes et le prestige de ses diplômes. Ce type de soutien financier et infrastructurel est crucial pour développer des compétences locales capables de répondre aux défis économiques et technologiques contemporains.
Les universités africaines gagneraient également à se concentrer sur la recherche appliquée, qui pourrait répondre aux besoins concrets du continent en matière de santé, d’agriculture et d’énergie durable. En Afrique du Sud, l’Université de Stellenbosch a mis en place un laboratoire dédié à l’agriculture de précision, utilisant des technologies de pointe pour optimiser la production agricole. Cette recherche contribue non seulement à la compétitivité mondiale, mais elle résout également des problématiques locales en offrant des solutions adaptées aux réalités africaines.
Favoriser les collaborations internationales pour accélérer l’innovation
Pour que l’Afrique atteigne ses objectifs de développement et s’impose comme un acteur de l’innovation, il est essentiel de multiplier les partenariats internationaux dans le domaine de l’éducation supérieure et de la recherche. Les collaborations avec des universités et des centres de recherche étrangers permettent de partager des ressources, d’accéder aux dernières avancées technologiques et de renforcer les compétences locales. Par exemple, le partenariat entre l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Université de Harvard permet aux chercheurs africains d’accéder à des équipements de pointe pour leurs recherches médicales et de participer à des programmes d’échanges qui enrichissent leurs compétences.
Le soutien international se manifeste également par des programmes de bourses et des financements pour les étudiants et chercheurs africains. En 2023, la Banque mondiale a lancé un programme de financement de 300 millions de dollars pour soutenir les universités africaines dans leurs projets de recherche collaborative avec des institutions étrangères . Ces fonds sont souvent utilisés pour financer des projets de recherche en sciences, en ingénierie et en technologie, et permettent aux chercheurs africains de travailler avec des équipes internationales sur des projets de grande envergure.
Les collaborations avec des entreprises technologiques mondiales représentent un autre levier pour favoriser l’innovation dans les universités africaines. Google et IBM, par exemple, ont établi des partenariats avec plusieurs universités africaines pour former les étudiants en intelligence artificielle et en science des données, compétences particulièrement recherchées sur le marché du travail. Ces initiatives aident les jeunes diplômés africains à devenir plus compétitifs au niveau mondial, tout en favorisant la création de nouvelles entreprises technologiques locales.
En renforçant les établissements d’enseignement supérieur et en encourageant les collaborations internationales, nous pouvons faire de l’accès à l’éducation supérieure un véritable moteur d’innovation et de compétitivité mondiale, tout en répondant aux besoins spécifiques du continent. Cette approche permet non seulement de préparer les jeunes générations aux défis du futur, mais aussi de créer un écosystème où l’enseignement supérieur et la recherche se transforment en leviers de développement économique et social.
4. Réduire les disparités éducatives : Vers une égalité d’accès à l’éducation pour tous les africains
Combler l’écart entre les genres : Assurer l’accès à l’éducation pour les filles
Malgré des progrès significatifs dans l’accès à l’éducation en Afrique, les filles continuent de faire face à des obstacles majeurs, en particulier dans les zones rurales. Aujourd’hui, environ 9 millions de filles en Afrique subsaharienne n’ont toujours pas accès à l’école primaire (UNESCO, 2023). Les raisons sont multiples : normes culturelles, mariages précoces, pauvreté et charges domestiques empêchent encore des millions de filles de fréquenter l’école. Par exemple, dans certaines régions rurales, les filles quittent souvent l’école dès l’âge de 12 ans pour aider aux tâches ménagères ou pour se marier jeune, ce qui limite leurs opportunités de développement personnel et professionnel.
Pour surmonter ces défis, plusieurs initiatives montrent l’importance de soutenir les filles dans leur parcours éducatif. Au Ghana, par exemple, des campagnes de sensibilisation et des centres de formation pour les filles ont été mis en place pour informer les familles sur les avantages de l’éducation pour leurs filles, réduisant ainsi le taux de déscolarisation.
“Le projet Biruh Tesfa (Bright Future) for All du Population Council a permis à 10 500 filles éthiopiennes marginalisées et déscolarisées d’acquérir de nouvelles compétences et opportunités pour faciliter leur retour à l’école, améliorer leurs compétences en lecture et en calcul et se préparer à un futur emploi. Ce projet est une extension de l’initiative Biruh Tesfa en Éthiopie, conçue à l’origine comme un effort de santé reproductive faisant appel à des mentors adultes de sexe féminin pour réunir des groupes de filles dans des espaces communautaires sûrs, en mettant l’accent sur les migrantes rurales-urbaines, les enfants domestiques et les filles handicapées.” – Girls’ education challenge
Il est également essentiel d’adapter les infrastructures scolaires pour répondre aux besoins spécifiques des filles, notamment en matière d’hygiène. En Ouganda, certaines écoles rurales ont construit des sanitaires séparés pour les filles, une mesure qui a entraîné une augmentation significative de leur fréquentation scolaire.
Selon l’UNICEF, l’amélioration des installations sanitaires dans les écoles augmente le taux de rétention des filles de 11 % en moyenne, ce qui montre l’importance de ces efforts pour combler les écarts éducatifs entre les genres.
Améliorer l’accès dans les zones rurales : Réduire les disparités régionales en matière d’éducation
L’un des plus grands défis pour l’éducation en Afrique réside dans l’accès inégal entre les zones urbaines et rurales. Dans les régions rurales, de nombreux enfants doivent parcourir des kilomètres à pied pour rejoindre l’école la plus proche, et les classes sont souvent surchargées et sous-équipées.
Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de construire plus d’écoles dans les zones rurales et de renforcer celles qui existent déjà. Au Rwanda, par exemple, le gouvernement a mis en œuvre le programme “One Village, One School” pour construire une école dans chaque village éloigné. Grâce à cette initiative, les enfants des régions rurales ont désormais accès à une école à proximité, réduisant ainsi le taux d’abandon scolaire. De même, au Kenya, le programme de transport scolaire financé par l’État introduit pour permettre aux enfants des villages reculés de se rendre à l’école en toute sécurité, a augmenté le taux de fréquentation scolaire de plus de 20 % dans les régions rurales.
Il est aussi important de former et de déployer des enseignants dans ces zones rurales. Souvent, les enseignants qualifiés préfèrent travailler dans les villes en raison de meilleures conditions de vie. Pour attirer des enseignants dans les régions éloignées, certains pays, comme le Malawi, offrent des primes financières et des logements aux enseignants qui acceptent de travailler dans les zones rurales. Ces mesures incitatives contribuent à combler l’écart éducatif entre les zones urbaines et rurales, en garantissant que chaque enfant, peu importe sa localisation, ait accès à des enseignants compétents.
En travaillant à réduire les disparités entre les genres et les régions, nous ferons un pas décisif vers une éducation inclusive et de qualité pour tous. Ces initiatives concrètes montrent que, bien que le chemin soit encore long, des solutions existent pour garantir un avenir éducatif plus équitable pour chaque enfant africain.
5. Développer une éducation adaptée au 21ème siècle : Moderniser l’apprentissage dans les états africains
Intégrer les outils numériques dans les classes pour un apprentissage interactif et accessible
L’intégration des nouvelles technologies dans l’éducation est essentielle pour moderniser l’apprentissage en Afrique et préparer les jeunes aux défis du 21ème siècle. Les outils numériques, tels que les tablettes, les ordinateurs, et les plateformes d’apprentissage en ligne, facilitent l’apprentissage interactif, rendent les cours plus attrayants, et permettent un accès élargi aux ressources éducatives. Par exemple, au Kenya, le programme “Digital Literacy Programme” a distribué plus d’un million de tablettes aux écoles primaires publiques, permettant aux élèves d’accéder à des contenus pédagogiques diversifiés et interactifs, adaptés aux programmes scolaires nationaux. Ce programme a permis d’augmenter le taux de rétention des élèves de 15 % dans les écoles rurales (Ministère de l’Éducation, Kenya, 2023).
Ces outils permettent aussi aux enseignants de diversifier leurs méthodes d’enseignement, en intégrant des vidéos, des animations, et des exercices interactifs pour favoriser la compréhension.
Les technologies numériques ouvrent l’accès à des contenus éducatifs actualisés et universels. Grâce à Internet, les élèves et enseignants des zones rurales, autrefois isolés, peuvent accéder aux mêmes informations et à des ressources de haute qualité disponibles dans les grandes villes ou à l’international. Cela permet non seulement de moderniser l’apprentissage, mais aussi de réduire les inégalités entre les zones rurales et urbaines.
Préparer les jeunes aux compétences numériques et aux métiers du futur
Outre l’intégration de la technologie dans les classes, il est indispensable de former les jeunes aux compétences numériques pour qu’ils puissent s’adapter aux évolutions rapides du marché du travail. En effet, le monde du travail actuel exige des compétences en informatique, en analyse de données, et même en programmation, et les jeunes Africains doivent être préparés à ces nouvelles exigences pour rester compétitifs sur le marché mondial. Selon le rapport de la Banque mondiale de 2023, 85 % des emplois de demain nécessiteront des compétences numériques .
Pour répondre à cette demande, certains pays africains ont déjà commencé à introduire des cours de programmation et de robotique dans les écoles secondaires. Au Nigeria, le projet “Coding for Kids” enseigne aux élèves de 10 à 16 ans les bases de la programmation informatique, afin de stimuler leur intérêt pour les sciences et la technologie dès leur jeune âge. Ce type d’initiative permet aux élèves de développer des compétences en résolution de problèmes, en pensée critique, et en créativité – des compétences qui seront cruciales pour les métiers du futur.
En parallèle, il est crucial d’établir des partenariats avec des entreprises technologiques internationales pour offrir des formations de pointe aux jeunes Africains. Google, par exemple, s’est associé à des universités africaines pour offrir des formations en intelligence artificielle et en science des données, des domaines en pleine expansion. Ces formations permettent aux étudiants de maîtriser des technologies de pointe et de devenir des acteurs de l’innovation sur le continent. En 2024, plus de 100 000 jeunes Africains ont bénéficié de formations Google sur les compétences numériques , ce qui les prépare à contribuer activement à l’économie numérique.
En investissant dans des programmes de formation technologique et en intégrant les compétences numériques dans le parcours éducatif, nous pouvons aider l’Afrique à relever les défis de demain. Moderniser l’éducation par la technologie ne signifie pas seulement adapter les méthodes d’enseignement, mais aussi ouvrir des portes vers les métiers d’avenir, en garantissant que chaque jeune Africain possède les compétences nécessaires pour réussir dans un monde de plus en plus numérique.
Conclusion : Vers un accès équitable et inclusif à l’éducation en Afrique
L’amélioration de l’accès à l’éducation de qualité et inclusive en Afrique est un défi de taille, mais les objectifs de l’Union Africaine, mis en lumière à travers ces cinq actions clés dessus , offrent une feuille de route prometteuse.
De l’amélioration des infrastructures scolaires et de la formation professionnelle à l’intégration des technologies et à la réduction des disparités, chaque action est une étape cruciale vers un système éducatif plus équitable pour tous les Africains. La route est encore longue, mais les initiatives en cours prouvent que des solutions concrètes existent pour construire un avenir où chaque enfant et jeune adulte aura les mêmes chances de réussir. Agissons ensemble pour transformer ces objectifs en réalités durables, car l’éducation reste l’un des piliers essentiels du développement du continent.